Jérôme GRIVEL

Sous bois (mondanités)
2021
37 x 26 x 9 cm
Crayon sur papier, acier

Une question ?   
X

- Vous souhaitez d’autres photos de l’œuvre ?

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.

- Vous souhaitez voir l’œuvre pour vous décider ?

- Vous voulez en savoir plus sur notre service d’encadrement ?

" Je tiens à garder les lectures sur mes œuvres ouvertes et ambivalentes et j’aime que les choses que je mets en place m’échappent et me surprennent.
Je dirai donc simplement que je considère la pratique de l’art comme l’élaboration de sortes de modèles, des réductions qui permettent une expérimentation de formes de vies plus complexes.
Ce travail fait partie de la série mondanités qui aborde l’idée du motif comme quelque chose qui sépare, pose un filtre entre le regard et la réalité de la chose, une sorte de parure ou de maquillage.
Étymologiquement, la cosmétique se rapporte au cosmos (tout ce qui n’est pas monde est immonde). Se farder est une attitude mondaine, elle permet l’appartenance à un monde.
On peut alors penser aux clôtures comme des objets potentiellement décoratifs (après tout, le tressage des grillages est un motif) et ce, alors même que leur fonction première est de circonscrire, séparer, enclore, empêcher. " 

J.G.

 

Jérôme Grivel est artiste plasticien, performeur et musicien. Son travail se développe à travers la pratique de la sculpture, du dessin, de projets architecturaux, de performances et de vidéos. Décliné sur le mode performatif, son travail s'attache à explorer, à travers différentes disciplines et fils de pensée, les rapports enchevêtrés, sensoriels, physiques et spatiaux, entre situations, environnements et corps, et les relations sociales et états psychologiques qu’ils entrainent.

Diplômé de la Villa Arson en 2010, il a depuis exposé et été accueilli en France et à l’étranger. On peut citer notamment des périodes de résidence à la Site Galery à Sheffield ou à la cité internationale des arts à Paris… Il expose et performe notamment au Salon de Montrouge, à la biennale de Mulhouse à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, à la Kunsthaus L6 à Fribourg, au Palais de Tokyo à Paris, à la Collection Lambert à Avignon... En 2015 l’Espace de l’Art Concret à Mouans Sartoux lui consacre sa première large exposition monographique.

Il est nommé à de nombreux prix, parmi lesquels la Bourse Révélation Emerige en 2017, le Prix Science Po pour l’art contemporain en 2019 et et le prix de dessin Pierre-David Weill, Académie des Beaux-arts en 2021.

Il porte un intérêt tout particulier pour le travail en collaboration et les processus de recherche.

Depuis 2014, il entreprend un travail transdisciplinaire entre danse et arts plastiques avec le chorégraphe Michaël Allibert, avec qui il a été  artiste chercheur au sein de L’L* chercher autrement en arts-vivants à Bruxelles de 2015 à 2020. Toujours avec Michaël Allibert, il fonde en 2016 La résidence Croisée, un programme de résidences de recherche et de rencontre croisées arts vivants / arts visuels, soutenu depuis 2020 par le Fonds de Dotations Emerige.

Depuis 2016, il est artiste invité et participant actif du laboratoire de recherche de l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, le Laboratoire Espace Cerveau, qui propose d’explorer les liens organiques qui unissent l’humain au cosmos au travers de temps d’échange entre artistes, philosophes, scientifiques et chercheurs en sciences humaines. Enfin, depuis 2019, il est artiste associé au laboratoire CNRS Factory à l’Institut de Recherche en Informatique de Toulouse pour un travail au long court autour de problématiques impliquant systèmes cognitifs humains et artificiels, apprentissage machine, synesthésies et émotions.

Jérôme Grivel vit et travaille à Montreuil et à Nice.

www.documentsdartistes.org/artistes/grivel/repro.html