Louise Parnel est née en 1988.
Elle vit et travaille à Paris.
Après des études au Pavillon Bosio à Monaco, elle obtient son DNSEP option scénographie en 2011 et travaille pour des compagnies de danse et de théâtre, au Liban et en France.
Elle s’éloigne petit à petit du spectacle vivant pour se concentrer sur sa pratique du dessin contemporain et présente sa première exposition personnelle Premier degré en 2015 à la Galerie de la Voûte à Paris.
En prenant comme base de travail des documents scientifiques, elles s’appuie sur une certaine réalité, une certaine vérité établie. Elle copie et reproduit, traduit sous un langage binaire des données et des informations. Ses dessins sont des structures construites par la multiplication d’un seul module, un point semblable à une unité organique : le cercle. Elle traduit ainsi la possibilité de basculement d’une échelle macroscopique à une échelle microscopique. Au-delà de la répétition d’une même forme, c’est l’ensemble d’une construction qui prend sens.
Le projet Lion Pleasure émerge en 2017 avec l’envie de travailler avec une approche plus « craft » la céramique et la broderie. Lion Pleasure est un anagramme de son nom, ce qui lui permet de créer un parallèle du dessin, en explorant la couleur et les matières plus librement. Ce nom reflète l’état d’esprit de son processus créatif, entre humour, décalage et approche ludique. Son travail se concentre autour de petites sculptures poétiques où l’utilité de l’objet disparaît parfois, le laissant ainsi se suffire à lui-même. Depuis 2021 elle travaille également le verre filé en s’inspirant de flacons miniatures et en expérimentant le verre borosilicaté, réputé pour sa grande résistance.